Faits saillants du document
L’invasion de l’Ukraine par la Russie est venue déstabiliser un monde qui espérait vivre des jours meilleurs, marqués par l’amélioration de la situation entourant la COVID-19. Le risque est considérable sur les deux fronts.
La forte hausse des prix des produits de base et les perturbations des flux commerciaux profiteront aux producteurs du secteur primaire au Canada. Mais pour les autres secteurs, elle aggravera les pressions inflationnistes et les problèmes dans les chaînes d’approvisionnements.
La croissance du PIB réel poursuivra sa reprise après la pandémie cette année et l’année prochaine, mais elle sera ensuite freinée par le déclin du niveau élevé d’épargne des consommateurs.
Le secteur du commerce sera un contributeur net au PIB du Canada au cours de la période de prévision. Les exportations ont connu un démarrage en dents de scie cette année, mais elles seront suffisamment robustes par la suite pour dépasser la croissance des importations. L’investissement des entreprises sera également un atout.
La population active a retrouvé son niveau d’avant la pandémie, avec un taux d’activité élevé et un faible taux de chômage. Nous nous attendons à ce que les postes vacants continuent de poser des problèmes aux employeurs.
Il faut s’attendre à quatre hausses de taux d’intérêt cette année de la part de la Banque du Canada, qui tentera ainsi de juguler les pressions inflationnistes persistantes.
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