Ce résumé trimestriel reproduit, dans ses grandes lignes, la Note de conjoncture canadienne qui donne les perspectives économiques à court terme pour l’ensemble du Canada.
Faits saillants du document
L’inflation se révèle être un problème plus délicat pour toutes les parties concernées. Alimentée par des dépenses de biens plutôt que de services, l’inflation s’emballe sous l’effet de la guerre en Ukraine et des ruptures de chaîne d’approvisionnement.
Partout, les banques centrales ont dû accélérer leurs plans de relèvement des taux, tout en espérant négocier un difficile atterrissage en douceur pour leurs économies respectives. Nous ne nous attendons pas à un repli de l’économie au Canada, mais les risques augmentent.
Le prix plus élevé des produits de base sauve les producteurs primaires canadiens, qui dégagent plus de bénéfices, mais d’autres secteurs devront composer avec des emprunts plus coûteux et un tassement de la croissance des exportations vers les États-Unis.
Le marché du travail se porte bien et la demande de compétences reste élevée à tous les niveaux, mais il n’y a plus guère de main-d’œuvre sous-utilisée. Les salaires n’augmenteront pas aussi vite que les prix cette année.
Le relèvement des taux d’intérêt fait enfin retomber de quelques degrés la fièvre qui s’était emparée du marché de l’habitation. Les prix redescendent et le nombre de mises en chantier baissera par rapport aux sommets atteints récemment.
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