L’inflation a probablement atteint un sommet, mais elle s’est propagée plus largement dans l’économie, provoquant un resserrement monétaire plus agressif au Canada et dans le monde.
La croissance globale de la production au Canada ralentira pour atteindre une quasi-stagnation jusqu’au printemps 2023. Une récession technique est possible, mais les conditions sous-jacentes jouent en faveur de l’économie.
Les consommateurs feront une pause dans leurs dépenses en raison de la hausse des prix et du coût des emprunts. Les prix des logements continueront de baisser.
L’envolée des prix des produits de base provoquée par la guerre en Ukraine va s’atténuer, mais elle laissera aux producteurs une épargne nette considérable qui leur permettra de soutenir l’embauche, les salaires et les investissements.
Les conditions jusque-là serrées sur les marchés du travail vont s’assouplir, et les hausses de salaire ne compenseront pas tout à fait l’inflation des prix à court terme, mais les pertes d’emploi seront moins lourdes que lors des ralentissements précédents.
Le ralentissement de la demande aux États-Unis et en particulier en Europe perturbera le secteur du commerce des produits non énergétiques.
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