La survie des mieux adaptés : Quelles PME arrivent le mieux et le plus efficacement à étendre leur présence sur les marchés internationaux?

À l’origine de plus d’un tiers des ventes en dollars faites à l’étranger, les petites et moyennes entreprises (PME) représentent un moteur de plus en plus important de l’économie canadienne à vocation exportatrice. Cela dit, si un grand nombre de PME ont réussi à s’implanter sur les marchés étrangers, d’autres, nombreuses aussi, ont essayé sans succès. Les auteurs de ce rapport ont passé en revue au-delà de 50 études publiées ces cinq dernières années pour trouver quels facteurs font que certaines PME réussissent à étendre leur position sur les marchés internationaux — à en juger par le nombre de marchés étrangers pénétrés et le ratio de leurs exportations par rapport à leurs ventes intérieures — et avec efficacité. Ils ont cerné trois catégories de facteurs de réussite — facteurs liés à l’environnement, à l’entreprise et à la gestion — et examiné le rapport entre ces facteurs et l’étendue et l’efficacité de l’internationalisation des PME. Ils concluent qu’il faut poursuivre la recherche, surtout longitudinale, pour repérer les facteurs prédictifs d’une bonne internationalisation. Ils affirment qu’à l’avenir, les politiques publiques mises en place pour soutenir les PME ne devraient cibler que les plus susceptibles de profiter de l’internationalisation.