Les jeunes sans emploi

Messages clés

  • À l’indicateur des jeunes sans emploi, la Saskatchewan arrive en tête des provinces et est la seule à mériter un « A », ce qui lui vaut le 4e rang parmi les 25 régions comparées.
  • Dans l’ensemble des provinces, ce sont les provinces de l’Atlantique qui affichent les proportions les plus élevées de jeunes sans emploi; elles se retrouvent dans les rangs inférieurs du classement international.
  • Avec une proportion de 14,8 % de sa population de 20 à 24 ans qui n’est ni aux études ni au travail, le Canada, qui se classe en 9e position sur 15 pays, reçoit un « B ».

Les jeunes sans emploi mis en contexte

L’indicateur des jeunes sans emploi mesure la proportion des jeunes de 20 à 24 ans qui n’est ni aux études, ni en emploi, ni en formation. Le fait de s’assurer que les jeunes adultes fassent des études ou occupent un emploi est une priorité stratégique pour les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En effet, les gouvernements reconnaissent qu’en l’absence de possibilités d’emploi et de scolarisation adéquates, les jeunes n’acquièrent pas les compétences qui garantiront leur autonomie économique future, ce qui peut avoir « de graves conséquences à long terme sur la santé, la fertilité et la criminalité, et pourrait même menacer la cohésion sociale1 » [traduction].

Les jeunes adultes qui sont coupés du système éducatif ou du marché du travail sont exposés à un risque accru de pauvreté et d’isolement social, ce qui engendre des coûts importants pour les personnes concernées, les collectivités et la société. Par conséquent, trouver des façons d’améliorer la participation au marché du travail et la vie des jeunes adultes profite non seulement à l’économie, mais aussi à la société tout entière.

Le taux de jeunes sans emploi peut aussi refléter des choix individuels – par exemple, interrompre ses études ou prendre un congé pour voyager ou faire du bénévolat. Quoi qu’il en soit, cet indicateur est une mesure importante de la cohésion sociale, car il fait ressortir la vulnérabilité potentielle de certains jeunes2.

Comment mesure-t-on le taux de jeunes sans emploi?

Le taux de jeunes sans emploi exprime le pourcentage de la population âgée de 20 à 24 ans qui n’est ni aux études ni active sur le marché du travail, par rapport à la population totale du même groupe d’âge.

Il convient de préciser, cependant, que les taux de personnes sans emploi reflètent les données recueillies à un certain moment au cours du premier trimestre de chaque année civile. Par conséquent, la durée de la période sans emploi n’est pas prise en considération. Par exemple, il se peut que, lors de l’enquête, les personnes considérées comme étant sans emploi effectuaient la transition de l’école au travail et n’étaient donc pas sans emploi de manière prolongée. La catégorie des jeunes sans emploi englobe également les jeunes adultes qui n’étaient pas en mesure de commencer à travailler la semaine où ils ont été interrogés et, de ce fait, n’étaient pas activement à la recherche d’un emploi.

Comment se classent le Canada et les provinces par rapport aux pays de comparaison?

La Saskatchewan arrive en tête des provinces, avec un taux de jeunes sans emploi de 11 %, et est la seule à mériter un « A ». Elle occupe le 4e rang parmi les 25 régions comparées (données comparables non disponibles pour le Japon), derrière la Norvège (10 %), l’Allemagne (10,1 %) et les Pays-Bas (10,4 %). 

L’Alberta obtient un « B » (13,1 %) et se classe 9e globalement, derrière l’Autriche et la Suède (12 % dans les deux cas), la Suisse (12,4 %) et le Danemark (12,7 %), et tout juste devant l’Australie (13,2 %). La Colombie-Britannique (13,6 %) et le Manitoba (14,4 %) obtiennent aussi un « B » et occupent les 11e et 12e rangs, juste au-dessus de la moyenne nationale.

Dans l’ensemble, le Canada termine avec un « B » à l’indicateur des jeunes sans emploi et se retrouve 9e parmi les 15 pays de comparaison – 14,8 % de sa population de 20 à 24 ans n’est ni aux études ni au travail.

Affichant des taux de jeunes sans emploi un petit peu plus élevés que la moyenne nationale, l’Ontario (15,2 %) et le Québec (15,3 %) reçoivent aussi un « B ». Ces deux provinces se situent en 14e et 15e position, juste devant la Finlande (15,6 %).

Le Nouveau-Brunswick (16,9 %) recueille un « C », finissant au 17e rang globalement, juste devant le Royaume-Uni (17 %). L’Île-du-Prince-Édouard (17,9 %) obtient aussi un « C » et se voit attribuer la 20e place, tout juste derrière les États-Unis (17,5 %) et devant la France (18,4 %) et la Belgique (18,9 %).

Reléguées aux 23e et 24e rangs, respectivement, Terre-Neuve-et-Labrador (19 %) et la Nouvelle-Écosse (20,6 %) sont les provinces les plus mal classées. Elles écopent d’un « D » et ne devancent que l’Irlande (21,2 %).

Comment les provinces s’en sortent-elles les unes par rapport aux autres?

Les provinces de l’Ouest sont celles qui s’en sortent le mieux parmi toutes les provinces canadiennes et celles de l’Atlantique, le plus mal. Ces résultats reflètent la situation du marché du travail en général – les provinces de l’Ouest enregistrent généralement de faibles taux de chômage global (cela dit, le chômage a augmenté dans ces provinces au cours des dernières années à cause de la chute des cours des matières premières), alors que les provinces de l’Atlantique ont, en général, des taux de chômage supérieurs. L’Ontario et le Québec se situent entre ces deux extrêmes.

La Saskatchewan (11 %), l’Alberta (13, 1 %), la Colombie-Britannique (13,6 %) et le Manitoba (14,4 %) ont chacune des proportions de jeunes sans emploi inférieures à la moyenne canadienne (14,8 %).

La Nouvelle-Écosse (20,6 %), pire province du classement, est aux prises avec un taux de jeunes sans emploi presque deux fois plus élevé que celui de la province la mieux classée, la Saskatchewan.

Comment se classent les territoires par rapport aux pays de comparaison?

Le Yukon mérite un « B », avec un taux de jeunes sans emploi de 15,5 % (mais ce taux devrait être interprété avec prudence en raison de la grande variabilité de l’échantillonnage dans ce territoire)3. Cette proportion de jeunes sans emploi est légèrement supérieure à celles de l’Ontario et du Québec.

Dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, 23,8 et 51,8 % respectivement des jeunes adultes de 20 à 24 ans étaient coupés du système éducatif ou du marché du travail en 2014. Puisqu’ils affichent les taux de jeunes sans emploi les plus élevés de toutes les régions comparées, ces deux territoires écopent d’un « D- ».

Fait à noter au Nunavut, les jeunes de 20 à 24 ans y forment, toutes proportions gardées, le groupe le plus fortement représenté au sein de la population en âge de travailler. Comme cette cohorte constitue un peu plus de 14 % des adultes en âge de travailler4, un taux de sans-emploi de 51,8 % (plus de 1 700 personnes) peut avoir une incidence considérable sur le bilan socioéconomique de cette région. Toutefois, le taux supérieur de jeunes sans emploi au Nunavut peut aussi s’expliquer par le fait que les jeunes s’adonnent à des activités traditionnelles comme la chasse et la pêche – activités qui contribuent au mieux-être, à l’identité et à la subsistance des Autochtones, mais dont ne tiennent pas compte les renseignements habituels sur le marché du travail.

Nous n’incluons pas les territoires dans nos calculs aux fins des comparaisons globales, car les données ne sont pas disponibles pour certains indicateurs clés du bilan social comparatif. Cependant, le Conference Board entend inclure les territoires dans son analyse et il fournit donc des renseignements sur leur performance quand des données sont disponibles.

Comment les taux de jeunes sans emploi ont-ils évolué dans les provinces et les territoires au fil du temps?

De 2002 à 2014, le taux global de jeunes sans emploi au Canada a diminué de 0,5 point de pourcentage, passant de 15,3 à 14,8 %.

C’est à l’Île-du-Prince-Édouard qu’on a observé la plus forte baisse – la proportion des jeunes de 20 à 24 ans ni aux études ni en emploi a chuté de 5,9 points de pourcentage pour s’établir à 17,9 % en 2014 contre 23,8 % en 2002.

Le Nunavut a connu la hausse globale du taux de jeunes sans emploi la plus forte – la proportion des jeunes de 20 à 24 ans ni aux études ni en emploi s’est accrue de 12,2 points de pourcentage, passant de 39,6 % en 2005 (aucune donnée n’étant disponible pour 2002) à 51,8 % en 2014.

Il est intéressant de noter que le taux de jeunes sans emploi dans les provinces de l’Atlantique a connu de fortes variations de 2002 à 2014.

Après la récession de 2008-2009, le chômage des jeunes s’est accru dans la plupart des provinces et territoires. De 2005 à 2010, de faibles hausses, allant de 0,4 à 2 points de pourcentage, ont été observées au Manitoba, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, tandis qu’en Ontario, au Yukon, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nunavut, les augmentations ont été relativement importantes, variant de 3,6 à 7,2 points de pourcentage. (Les données relatives au Yukon doivent être interprétées avec prudence en raison de la grande variabilité de l’échantillonnage.)

Beaucoup d’autres pays ont aussi assisté à une hausse du taux de chômage des jeunes semblable à celle qu’a connue la majorité des provinces et territoires canadiens. Ainsi, dans les pays de l’OCDE, 40 millions de jeunes de 15 à 29 ans demeurent coupés du système éducatif ou du marché du travail, ou ne suivent aucune formation huit ans après la récession; de ce nombre, près de 28 millions sont inactifs, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas à la recherche d’un emploi5.

Quelle est la proportion des jeunes sans emploi ne faisant pas partie de la population active?

Plus de la moitié des 14,8 % de Canadiens de 20 à 24 ans qui ne sont ni aux études ni en emploi ne font pas partie de la population active – autrement dit, ne cherchent pas de travail.

En Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick, la proportion des jeunes sortis du système éducatif qui sont en chômage est supérieure à celle des jeunes qui ne sont pas à la recherche d’un emploi.

Dans la majorité des provinces, toutefois, le pourcentage des jeunes de 20 à 24 ans coupés du système éducatif qui ne cherchent pas de travail est plus élevé que celui des jeunes en chômage.

Fait à noter au Canada, les hommes et les femmes sont généralement répartis également au sein de la population des jeunes sans emploi6, mais les femmes sont plus nombreuses à ne pas fréquenter l’école ou à ne pas faire partie de la population active dans l’ensemble des provinces7.

En 2014, 9,4 % des hommes et 15,3 % des femmes de 20 à 24 ans ayant quitté l’école ne faisaient pas non plus partie de la population active8. L’écart était particulièrement prononcé au Manitoba et en Alberta, où le pourcentage de femmes sorties du système éducatif et en dehors de la population active était plus de trois fois supérieur à celui des hommes. Selon les estimations de 20169, 10,3 % des hommes et 14,6 % des femmes de 20 à 24 ans qui n’étaient pas aux études ne faisaient pas partie non plus de la population active.

Cet écart entre les hommes et les femmes est souvent attribuable aux responsabilités liées à la garde des enfants. « Certaines peuvent tout simplement préférer s’occuper de leurs enfants à la maison tant qu’ils sont jeunes […] D’autres, toutefois, n’ont pas le choix parce qu’elles n’ont pas accès à des services de garde ou n’en ont pas les moyens10 ». Ce facteur explique pourquoi l’écart se creuse chez les jeunes de 25 à 29 ans, qui sont plus susceptibles d’avoir des enfants11.

Comment se comparent les taux des adultes de 25 à 29 ans sans emploi au Canada?

Bien que notre analyse soit axée sur le taux des jeunes de 20 à 24 ans sans emploi, on remarque que les adultes sont de plus en plus nombreux à demeurer aux études et à retarder la transition vers le monde du travail12. Par conséquent, il nous paraissait pertinent de nous pencher sur le nombre d’adultes appartenant à un groupe légèrement plus âgé (les 25 à 29 ans) qui ne sont ni employés ni étudiants, afin de dresser un tableau plus complet du taux des jeunes sans emploi au Canada.

En 2014, 17,7 % des Canadiens de 25 à 29 ans étaient sans emploi, soit un taux légèrement inférieur à la moyenne de l’OCDE de 20,5 %13.

Dans les provinces, la proportion des adultes de 25 à 29 ans ni aux études ni en emploi allait de 12,4 % en Saskatchewan à 21,8 % au Nouveau-Brunswick.

En Saskatchewan, au Manitoba, en Alberta, en Ontario, en Colombie-Britannique, au Québec, au Nouveau-Brunswick et au Canada dans son ensemble, la proportion des adultes de 25 à 29 ans sans emploi était égale ou supérieure à celle des 20 à 24 ans.

Par contre, les trois provinces des Prairies – la Saskatchewan, le Manitoba et l’Alberta – affichaient les plus faibles taux d’adultes de 25 à 29 ans sans emploi, tout comme pour les 20 à 24 ans.

Que peuvent faire le Canada ainsi que les provinces et les territoires pour améliorer l’emploi des jeunes?

En moyenne, environ 15 % des Canadiens de 20 à 24 ans ne sont ni étudiants ni employés. Même si le fait d’être sans emploi est souvent une étape attendue de la transition de l’école au travail14, cela nuit aux jeunes visés, aux collectivités et à la société lorsqu’une telle situation perdure.

Les jeunes adultes sortis du système éducatif ou sans emploi peuvent bénéficier d’interventions ciblées comme les possibilités de formation spécialisée et les programmes de « mentorat, ainsi que d’un ensemble coordonné de services qui leur permettent de surmonter les obstacles à l’emploi, y compris les problèmes de santé, les déficits de compétences et l’isolement social15 ».  Ces services peuvent comprendre des cours de langue française ou anglaise, l’évaluation des compétences, la formation à la recherche d’un emploi, le coaching et les programmes de formation d’apprenti.

L’OCDE a proposé une série d’interventions visant à favoriser l’autosuffisance des jeunes : 

  • Lutter contre l’abandon prématuré de la scolarité pour contribuer à « s’assurer que tous les jeunes obtiennent un diplôme d’enseignement secondaire supérieur qui leur permette de poursuivre des études ou leur donne les compétences professionnelles nécessaires pour réussir sur le marché du travail16 »;
  • Offrir des programmes d’enseignement professionnel et de formation de qualité (p. ex. des stages coopératifs, des stages en entreprise ou des formations d’apprenti), afin d’aider les jeunes à acquérir les compétences et l’expérience professionnelles nécessaires;  
  • Fournir une orientation professionnelle visant à aider les jeunes à choisir le parcours de carrière qui convient le mieux à leurs compétences et à leurs intérêts;
  • Mettre en œuvre des « garanties pour la jeunesse », c’est-à-dire des politiques d’application générale ayant pour but de favoriser « des réformes structurelles profondes des systèmes de formation, d’enseignement et de recherche d’emploi afin d’améliorer considérablement le passage de l’école au monde du travail et l’employabilité des jeunes17 ». Ces initiatives, adoptées par de nombreux pays de l’Union européenne, ont contribué à faire en sorte que les jeunes bénéficient d’un retour aux études, à l’emploi ou à des activités de formation dans les quatre mois suivant le début de la période de chômage ou la sortie du système éducatif formel.

Au nombre des efforts en cours pour réduire le taux de jeunes sans-emploi au Canada, notons, à l’échelle fédérale, les initiatives comme la Stratégie emploi jeunesse, qui offre des programmes visant à aider les jeunes à développer leurs compétences et à acquérir de l’expérience pour réussir leur transition vers le marché du travail18.

Au niveau provincial, la Politique québécoise de la jeunesse 2030, dévoilée en mars 2016, propose cinq axes d’intervention, notamment favoriser la réussite éducationnelle (p. ex. en réduisant le nombre d’abandons scolaires) et la préparation à l’emploi (p. ex. en améliorant les programmes de formation professionnelle et technique) des jeunes19.

La Stratégie ontarienne d’emploi pour les jeunes assure, entre autres initiatives, un soutien intensif pour les jeunes qui font face à de multiples obstacles pour trouver un emploi, un financement pour les programmes qui comblent l’écart entre les programmes de formation postsecondaire et les compétences exigées par les entreprises, ainsi qu’un soutien aux programmes d’entrepreneuriat dans les universités et les collèges20.

Pour porter leurs fruits, les interventions proposées ci-dessus nécessitent des efforts coordonnés entre les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux pour joindre les jeunes adultes désabusés et sans emploi. Plus particulièrement, la collaboration entre les établissements d’enseignement et les services publics de l’emploi peut soutenir les stratégies ciblées qui renforcent les compétences et l’expérience professionnelles des jeunes, éliminant ainsi quelques-uns des obstacles potentiels à leur emploi.

Notes de bas de page

1    OCDE, Panorama de la société 2016 (édition en anglais – Society at a Glance 2016).

2    Katherine Marshall, Les jeunes qui ne sont ni étudiants ni employés, Ottawa, Statistique Canada, 23 mai 2012.

3    Le coefficient de variation de cette statistique est supérieur à 16,5 % et inférieur ou égal à 33,3 %.

4    Calculs fondés sur le tableau CANSIM 051-0001 de Statistique Canada, Migrants internationaux, selon le groupe d’âge et le sexe, Canada, provinces et territoires (consulté le 4 novembre 2016).

5    OCDE, Panorama de la société 2016.

6    Katherine Marshall, Les jeunes qui ne sont ni étudiants ni employés, Ottawa, Statistique Canada, 23 mai 2012; OCDE, Panorama de la société 2016.

7    Statistique Canada, tableau CANSIM 282-0005, Enquête sur la population active (EPA), estimations pour les étudiants à temps plein et à temps partiel durant les mois d’étude, selon le sexe et le groupe d’âge, non désaisonnalisées (consulté le 4 novembre 2016).

8    Ibid.

9    Au moment de la rédaction, nous disposions de données pour les périodes de janvier à avril et de septembre à octobre, inclusivement.

10    OECD, Panorama de la société 2016, p. 30.

11    Ibid.

12    Statistique Canada, tableau CANSIM 477-0062, Enquête nationale auprès des diplômés, diplômés du postsecondaire, selon la province d’études et le niveau d’études (consulté le 4 novembre 2016).

13    Statistique Canada, Indicateurs de l’éducation au Canada.

14    Katherine Marshall, Les jeunes qui ne sont ni étudiants ni employés, Ottawa, Statistique Canada, 23 mai 2012.

15    OCDE, Perspectives de l’emploi 2016, p. 2.

16    OCDE, Panorama de la société 2016, p. 49.

17    Commission européenne, Garantie pour la jeunesse : questions et réponses, communiqué de presse, 4 février 2015.

18    Gouvernement du Canada, Stratégie emploi jeunesse.

19    Gouvernement du Québec, Politique québécoise de la jeunesse 2030.

20    Ministère des Finances, Ontario, Former une main-d’œuvre hautement spécialisée, document d’information, 23 avril 2015.