Santé

Le saviez-vous?

. . . L’obésité est l’un des facteurs qui contribue le plus aux problèmes de santé chroniques, dont les maladies cardiaques, l’hypertension et le diabète de type 2.

Comment mesurons-nous la performance en santé?

Pour mesurer la performance en santé, nous évaluons le Canada et 16 pays comparables en fonction des 11 indicateurs suivants : l’espérance de vie, l’état de santé autodéclaré, la mortalité prématurée, la mortalité attribuable au cancer, la mortalité attribuable aux maladies circulatoires, la mortalité attribuable aux maladies respiratoires, la mortalité attribuable au diabète, la mortalité attribuable aux maladies musculosquelettiques, la mortalité attribuable aux troubles mentaux; la mortalité infantile et la mortalité attribuable aux accidents médicaux.

Il est important de noter que le Conference Board ne cherche pas à évaluer le régime de soins de santé du Canada. Même si le régime des soins de santé a une incidence sur l’état de santé de la population, notre objectif est d’évaluer l’état de santé des Canadiens et des populations des autres pays.

Quelle note obtient le Canada pour la santé?

Le Canada obtient un « B » pour sa performance globale en santé.

À prime abord, cela donne l’impression que le Canada s’en tire bien, mais les résultats révèlent aussi la faiblesse troublante du Canada par rapport à certains indicateurs clés, en comparaison des autres pays. Même si le Canada n’a pas de note « D », les « C » qu’il a obtenus pour la mortalité attribuable au cancer, la mortalité attribuable au diabète, la mortalité attribuable aux maladies musculosquelettiques et la mortalité infantile font ressortir les domaines où il a besoin de redoubler d’efforts pour améliorer la santé générale des Canadiens et hausser le classement du Canada par rapport aux pays comparables.

Le diabète demeure une source de préoccupation grandissante. Le Canada a le troisième taux de mortalité attribuable au diabète parmi les pays comparables, et le diabète continue de gagner du terrain. Cela devrait lancer un signal d’alarme, non seulement aux décideurs, mais aussi aux Canadiens en général.

Le Canada obtient une note de « A » pour trois indicateurs : l’état de santé autodéclaré, la mortalité prématurée et la mortalité attribuable aux maladies circulatoires. Il a reçu un « B » pour l’espérance de vie, la mortalité attribuable aux maladies respiratoires, la mortalité attribuable aux troubles mentaux et la mortalité attribuable aux accidents médicaux.

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Pourquoi le Canada n’obtient-il qu’un « B » alors que son régime de santé est l’un des meilleurs au monde?

Avec un « B » explicite, le classement globalement moyen du Canada a de quoi surprendre la majorité des Canadiens. Mais les soins de santé ne sont qu’un des facteurs qui influencent la santé des Canadiens. D’autres interviennent, comme l’âge de la population, ses modes de vie, dont font partie la consommation de tabac et d’alcool, l’activité physique et les habitudes alimentaires.

Quels pays remportent la palme?

Le Japon, la Suisse et l’Italie ont tous reçu des « A ». Il n’est pas facile de dire pourquoi d’autres pays s’en tirent mieux que le Canada. La plupart des pays en tête du peloton ont obtenu de meilleurs résultats en santé en agissant sur les déterminants plus généraux de la santé, comme des programmes de gérance de l’environnement et de promotion de la santé centrés sur la modification des habitudes de vie, y compris l’abandon de la cigarette, une activité physique accrue, un régime alimentaire plus sain et un comportement plus sécuritaire sur la route. Ces pays misent aussi sur d’autres déterminants de la santé, comme l’éducation, le développement de la petite enfance, le revenu et le statut social, pour améliorer leurs résultats en matière de santé.

Les Canadiens sont-ils en meilleure santé qu’avant?

Tout bien pesé, les Canadiens sont moins nombreux à mourir aujourd’hui des maladies étudiées ici que dans les années 1960 et 1970. De toute évidence, le Canada réussit à réduire le nombre de personnes qui meurent de maladies catastrophiques. Par rapport aux pays comparables, il est passé d’une 10e à une 5e place dans les années 1990. La performance relative du Canada a cependant chuté par rapport à plusieurs indicateurs : la mortalité attribuable aux accidents médicaux, aux troubles mentaux, aux maladies musculosquelettiques et au cancer.