Inégalité des revenus

Messages clés

  • Les provinces en tête de classement, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, obtiennent une note « A » et occupent les 8e et 9e rangs parmi les 26 pays et régions de comparaison.
  • La Colombie-Britannique et l’Ontario obtiennent une note « C » et devancent seulement deux pays comparables, l’Australie et les États-Unis.
  • Globalement, le Canada se classe 13e parmi 16 pays comparables et obtient une note « B » pour l’inégalité des revenus.

L’inégalité des revenus mise en contexte

En 2013, l’ex-président américain Barack Obama a qualifié l’inégalité des revenus de « plus grand défi de notre temps1 » [traduction]. Les résultats inattendus des deux élections importantes de 2016, à savoir le vote britannique pour une sortie de l’Union européenne (le « Brexit ») et l’élection de Donald Trump à la présidence mettent en lumière le malaise social grandissant entretenu par une inégalité qui ne cesse de progresser. Selon le rapport Global Risks 2017 du Forum économique mondial, les sondés d’une enquête considèrent « l’accroissement des disparités de revenus et de richesses » comme la tendance la plus susceptible de déterminer les changements mondiaux au cours des 10 prochaines années, et « l’accentuation de la polarisation sociale » qui lui est associée comme la troisième tendance la plus importante après le changement climatique2.

L’inégalité des revenus est la disparité des rémunérations perçues par les habitants d’un pays ou d’une région. Indicateur important de l’équité dans une économie, elle a des répercussions sur d’autres résultats sociaux tels que la criminalité et la satisfaction de vivre. L’inégalité des revenus est également étroitement liée à la mobilité intergénérationnelle du revenu, qui est la mesure dans laquelle les niveaux de revenu peuvent varier d’une génération à l’autre. Comme l’OCDE l’a fait observer, « plus une société est inégale, plus il est difficile de gravir l’échelle sociale, tout simplement parce que les enfants ont à rattraper un plus grand écart3 » [traduction].

Bien que le Canada et les pays de comparaison soient parmi les plus riches du monde, le revenu par habitant ne nous dit pas comment ce revenu est réparti. L’inégalité des revenus dans un pays est souvent masquée par la moyenne nationale. L’écart entre riches et pauvres s’est creusé au cours des dernières décennies et la concentration des revenus chez les très riches se produit dans de nombreux pays, y compris au Canada.

Les gros écarts de revenu peuvent entraîner une diminution de la croissance économique lorsqu’ils signifient que le pays (ou la région) n’utilise pas pleinement les compétences et capacités de tous ses citoyens ou qu’ils sapent la cohésion sociale, provoquant ainsi un accroissement des tensions sociales et de l’instabilité politique et économique.

Comment calcule-t-on l’inégalité des revenus?

L’instrument le plus couramment utilisé pour mesurer l’inégalité des revenus est le coefficient de Gini, qui est un nombre variant de 0 à 1. Il permet de calculer dans quelle mesure la distribution des revenus entre les habitants d’un pays s’écarte d’une distribution rigoureusement égale :

  • un coefficient de Gini de 0 représente une égalité parfaite – c’est-à-dire que chaque personne a le même revenu;
  • un coefficient de Gini de 1 représente l’inégalité totale – c’est-à-dire qu’une personne a tout le revenu et le reste de la société, rien.

Comment se classent les provinces par rapport aux pays de comparaison du Canada en ce qui concerne l’inégalité des revenus?

Le Nouveau-Brunswick (coefficient de Gini de 0,285) et l’Île-du-Prince-Édouard (0,287), qui ont la plus faible inégalité des revenus de toutes les provinces, se classent respectivement 8e et 9e par rapport aux 26 régions comparables, avec une note « A ». Les pays nordiques, à savoir le Danemark (0,254), la Finlande (0,257) et la Norvège (0,257), ont la plus faible inégalité des revenus de toutes les régions comparables, avec un coefficient de Gini inférieur à 0,26.

Le Québec (0,290) se classe tout juste après l’Île-du-Prince-Édouard, à la 10e place, avec un « B ». Cinq autres provinces obtiennent un « B » et se classent au-dessus de la moyenne nationale : le Manitoba (0,298), la Nouvelle-Écosse (0,303), Terre-Neuve-et-Labrador (0,306), la Saskatchewan (0,308) et l’Alberta (0,320).

Globalement, le Canada (0,322) obtient un « B » et se classe 13e parmi 16 pays comparables.

Les provinces les moins bien classées dans ce bilan comparatif sont la Colombie-Britannique (0,323) et l’Ontario (0,331). Ces deux provinces recueillent un « C » et devancent seulement des pays comparables encore plus mal classés, l’Australie (0,337) et les États-Unis (0,391).

Comment les provinces s’en sortent-elles les unes par rapport aux autres?

Le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et le Québec ont la plus faible inégalité des revenus de toutes les provinces. L’Alberta est proche de la moyenne nationale de 0,322, tandis que la plupart des provinces s’en sortent mieux, avec des coefficients de Gini allant de 0,29 à 0,31. L’Ontario et la Colombie-Britannique sont les provinces où l’inégalité des revenus est la plus élevée.

Existe-t-il des données comparables pour les territoires?

Non. Malheureusement, l’Enquête canadienne sur le revenu de Statistique Canada, où l’OCDE a puisé les données nécessaires pour calculer l’inégalité des revenus au Canada, n’englobe pas les territoires. Nous ne sommes donc pas en mesure d’évaluer les performances des territoires selon cet indicateur par rapport aux pays comparables.

Au printemps ou à l’été prochain, le Conference Board envisage de publier un rapport distinct sur le rendement social des territoires dans la série Les performances du Canada. Il y examinera les mesures sociales clés.

Comment l’inégalité des revenus a t elle évolué au Canada et dans les provinces au fil du temps?

Il n’est pas possible d’étudier les performances passées selon l’indicateur utilisé dans ce bilan comparatif du fait que l’OCDE n’a commencé que récemment à recueillir et diffuser des données sur l’inégalité des revenus au niveau régional. Nous pouvons, toutefois, examiner les coefficients de Gini historiques du Canada et des provinces selon les données de Statistique Canada. Notons que ces dernières ne sont pas comparables aux données utilisées par l’OCDE pour ce bilan comparatif, ce qui fait que les coefficients de Gini seront légèrement différents. Pour chiffrer l’inégalité des revenus, l’OCDE utilise des concepts et des éléments de revenu différents4.

À en juger d’après les chiffres de Statistique Canada, nous voyons que l’inégalité des revenus au Canada a augmenté par rapport à la fin des années 1970, mais que cette tendance est à la baisse depuis le tournant du siècle, le coefficient de Gini s’étant stabilisé dans une fourchette de 0,311 à 0,318 (à part un léger pic de 0,322 en 2004)5.

L’inégalité des revenus a augmenté dans plusieurs provinces par rapport à la fin des années 1970, et de façon très nette en Colombie-Britannique et en Ontario.

Y a-t-il des désavantages à utiliser le coefficient de Gini comme mesure de l’inégalité des revenus?

Le coefficient de Gini est une mesure utile parce qu’il réduit l’inégalité des revenus à un chiffre facile à calculer, se prête aux comparaisons avec d’autres pays et régions, et permet de suivre l’évolution de la situation dans le temps. Toutefois, ce n’est pas une mesure parfaite de l’inégalité des revenus.

Premièrement, par lui-même, il ne donne aucune indication du niveau de vie et de la pauvreté. Deux pays ou régions aux revenus par habitant très différents peuvent avoir des coefficients de Gini identiques ou semblables, parce que celui-ci repose sur des mesures relatives et non absolues du revenu. Par exemple, selon les données de la Banque mondiale, les États-Unis et l’Ouganda ont des coefficients de Gini presque identiques6. Pourtant, les niveaux de pauvreté sont bien inférieurs aux États-Unis, et les revenus par habitant 80 fois supérieurs dans ce pays à ceux des Ougandais7.

Deuxièmement, il est possible que deux pays ou régions présentent une distribution des revenus très différente tout en ayant des coefficients de Gini identiques. Ce coefficient est calculé au moyen de la courbe de Lorenz qui décrit graphiquement la distribution des revenus.  C’est une représentation graphique de la part cumulative (axe des « x ») en ordre croissant des revenus des individus en fonction de la part cumulative des revenus gagnés (axe des « y »). Par exemple, le point (0,4, 0,2) sur une courbe de Lorenz signifierait que la tranche de 40 % des individus aux revenus les plus faibles gagnent 20 % des revenus totaux. La ligne y = x représente une distribution parfaitement égale des revenus. Autrement dit, sur cette ligne, la tranche de 10 % des individus aux revenus les plus faibles gagne 10 % des revenus totaux, celle de 20 % des individus aux revenus les plus faibles gagne 20 % des revenus totaux et ainsi de suite. Le coefficient de Gini mesure à quel point la courbe de Lorenz s’éloigne de la ligne de l’égalité (y = x). Comme il est possible que les courbes de Lorenz de différentes régions se croisent, les régions où la distribution des revenus diffère (qui présentent donc des courbes de Lorenz différentes) peuvent avoir les mêmes coefficients de Gini.

Troisièmement, le coefficient de Gini est plus sensible aux inégalités au milieu de l’échelle des revenus qu’à ses extrêmes. Il ne donne donc pas une bonne idée de ce qui se passe pour les individus qui ont les revenus les plus faibles ou les plus élevés, ou de la distribution des revenus aux très riches en comparaison des pauvres. Par exemple, même si le coefficient de Gini pour le Canada n’a pas augmenté de manière significative depuis l’an 2000, la part des revenus gagnés par la tranche de 1 % des individus les plus riches est passée de 11,2 à 12 % entre 2000 et 20078.

Quel autre moyen avons-nous de mesurer l’inégalité des revenus?

Une autre manière de suivre l’inégalité des revenus est de diviser la population en 10 groupes (déciles) en allant des plus pauvres (décile inférieur) aux plus riches (décile supérieur) et de calculer ensuite la part des revenus détenue par chaque groupe. Si chacun des groupes a la même part des revenus nationaux totaux, soit 10 %, on peut dire que la distribution est égale.

L’OCDE a des données sur la part des revenus détenue par le décile supérieur (10 % des individus les plus riches) en comparaison de la part détenue par le décile inférieur, au Canada et dans les pays de comparaison. Malheureusement, l’OCDE n’a pas ce genre de données pour les régions, de sorte que nous ne pouvons pas comparer les provinces avec les pays de comparaison du Canada.

Si nous examinons les données sur les parts de revenus des déciles dans les pays de comparaison, nous nous apercevons que l’inégalité des revenus n’est guère différente d’un pays à l’autre. Le Danemark, la Finlande, la Belgique et la Norvège continuent d’avoir l’inégalité des revenus la moins marquée tandis que les États-Unis remportent la palme des pays de comparaison en ayant l’inégalité la plus forte. Aux États-Unis, la part des revenus détenue par le décile supérieur est presque 19 fois la part des revenus détenue par le décile inférieur9. Le Japon passe du 10e rang au 3e rang des pays à l’inégalité la plus marquée parmi les 16 pays de comparaison, tandis que le Royaume-Uni glisse du 14e au 15e rang.

Le Canada obtient des résultats un peu meilleurs avec une 12e place (au lieu d’une 13e selon le coefficient de Gini), qu’il doit au fait que la part des revenus détenue par le décile supérieur au Canada est égale à 9 fois la part détenue par le décile inférieur.

Les données de Statistique Canada révèlent que, parmi les provinces, l’Alberta et la Colombie-Britannique présentent la plus forte inégalité des revenus lorsqu’elle est mesurée d’après la part des revenus qui revient au décile supérieur en comparaison de celle qui revient au décile inférieur. Dans les deux provinces, la part qui va au décile supérieur est 10 fois celle qui revient au décile inférieur. L’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick enregistrent la plus faible inégalité des revenus selon la même mesure10.

Globalement, la part des revenus qui revient au décile supérieur au Canada a fortement augmenté entre la fin des années 1980 et le début des années 2000, tandis que la part qui revient au décile inférieur a diminué11. Mais depuis l’an 2000, la tendance s’est légèrement inversée pour les groupes mieux nantis.

Quelle incidence les impôts et les paiements de transfert ont-ils sur l’inégalité des revenus?

L’impôt sur le revenu des particuliers et les transferts gouvernementaux (comme l’aide sociale, l’assurance-emploi, la sécurité de la vieillesse et la prestation pour enfants) jouent un rôle important dans la réduction de l’inégalité des revenus.

Avant les impôts et les transferts, le pays de comparaison où l’inégalité des revenus est la plus marquée est l’Irlande, avec un coefficient de Gini de 0,574. Elle est suivie du Royaume-Uni et des États-Unis. Le Canada occupe le 4e rang des économies à l’inégalité des revenus la plus faible avant impôts et transferts, derrière la Norvège, les Pays-Bas et la Suisse qui ont les coefficients de Gini les plus bas.

Une fois le revenu rajusté par les impôts et les transferts, l’inégalité des revenus diminue de façon marquée dans certains pays. Le graphique présente le classement des pays de gauche à droite d’après la taille de la diminution de l’inégalité attribuable au régime d’imposition et de transfert. Sur les 16 pays de comparaison, c’est en Finlande que ce régime influence le plus l’inégalité des revenus. Le coefficient de Gini chute de 48 %, pour passer de 0,495 avant impôts et transferts à 0,257 après.

À l’autre extrême, le régime d’imposition et de transfert des États-Unis est celui qui, des régimes des 16 pays de comparaison, influence le moins l’inégalité des revenus. Le coefficient de Gini passe de 0,509 avant impôts et paiements de transfert à 0,391 après, soit une baisse de 23 %. L’Irlande, où l’inégalité des revenus est la plus marquée de tous les pays de comparaison (avec un coefficient de Gini de 0,574), s’en tire bien mieux que les États-Unis une fois considérés les impôts et les transferts. Son coefficient de Gini tombe alors à 0,309, une baisse de 46 %.

Par rapport aux pays de comparaison, le régime canadien d’imposition et de transfert fait baisser l’inégalité des revenus de 27 %, le coefficient de Gini passant de 0,440 à 0,322. Cette réduction de l’inégalité est la plus faible après celle des États-Unis.

Du côté provincial, Terre-Neuve-et-Labrador présente la plus forte inégalité des revenus avant impôts et transferts, suivie de l’Ontario et du Québec. Les provinces des Prairies, l’Alberta, le Manitoba et la Saskatchewan, ont les inégalités des revenus les plus faibles avant impôts et transferts.

C’est au Québec que le régime d’imposition et de transfert a le plus d’effet et c’est en Alberta qu’il en a le moins. Au Québec, le coefficient de Gini glisse de 0,445 à 0,290 après impôts et transferts, soit un écart de 35 %. En Alberta, le coefficient baisse de 20 % (de 0,4 à 0,32), soit une diminution de l’inégalité après impôts et transferts même inférieure à celle qui se produit aux États-Unis.

Le régime canadien d’imposition et de transfert ne réduit plus aujourd’hui l’inégalité autant qu’autrefois. Dans les années 1980 et au début des années 1990, les impôts et les transferts réduisaient davantage le coefficient de Gini que plus récemment12.

L’effet de moins en moins égalisateur du régime d’imposition et de transfert est encore plus notable quand nous examinons l’évolution de la part des revenus des déciles. Au milieu des années 1990, les impôts et les paiements de transfert réduisaient de 35 % l’écart entre les parts des revenus du décile supérieur et du décile inférieur au Canada. En 2014, la réduction de l’écart n’était plus que de 8 %13.

Cependant, les changements apportés au budget fédéral de 2016 — la création d’une nouvelle fourchette d’imposition pour les revenus élevés et la baisse du taux d’imposition pour la fourchette des revenus moyens — favorisera probablement la redistribution des revenus. Les particuliers au revenu imposable de 200 000 $ sont maintenant imposés au taux de 33 % au lieu de 29 %, tandis que pour ceux qui gagnent entre 45 000 et 90 000 $, le taux d’imposition est passé de 22 à 20,5 %14.

Et que dire de l’inégalité de la richesse?

Alors que les médias s’intéressent beaucoup à l’inégalité des revenus, le fossé qui se creuse de plus en plus au Canada entre les nantis et les pauvres mérite qu’on s’attarde aussi à la richesse. Dans bon nombre de pays, l’inégalité de la richesse est plus marquée que l’inégalité des revenus. Comparée au revenu, qui est le résultat d’un apport annuel, la richesse tient plutôt du concept du stock. C’est une mesure de la totalité des biens détenus à un moment donné. La richesse nette, c’est-à-dire l’actif moins le passif, est la mesure utilisée pour évaluer l’inégalité de la richesse.

Au Canada, la richesse moyenne des familles du quintile supérieur (les 20 % des familles aux revenus les plus élevés) s’est accrue dans une proportion stupéfiante de 80 % entre 1999 et 2012. À l’inverse, la richesse des familles du quintile inférieur n’a augmenté que de 38 %. De plus, le quintile supérieur détenait 47 % de la richesse globale en 2012, soit 2 points de pourcentage de plus qu’en 1999, tandis que la part de la richesse globale détenue par le quintile inférieur a reculé d’un point de pourcentage pour tomber à 4 %15

Une plus grande part des gains réalisés au chapitre de la richesse par le quintile supérieur est attribuable à des sources non résidentielles. Pour tous les autres quintiles, la principale source de gains a été l’immobilier.

Notes de bas de page

1    Barack Obama, Remarks by the President on Economic Mobility, 3 décembre 2013 (consulté le 26 janvier 2017).

2    Forum économique mondial, The Global Risks Report 2017, 12e édition (Genève, FEM, 2017), p. 11.

3    OCDE, Growing Unequal? Income Distribution and Poverty in OECD Countries (Paris, OCDE, 2008), p. 204.

4    Par exemple, en calculant le revenu disponible, l’OCDE soustrait aussi bien les impôts sur le revenu que les cotisations sociales, tandis que Statistique Canada ne soustrait que les impôts sur le revenu. De même, dans les chiffres de l’OCDE, le revenu des ménages comprend la valeur des biens et services produits pour leur consommation personnelle en tant qu’élément du revenu d’un travail indépendant, ce qui n’est pas le cas des données de Statistique Canada. De plus, l’OCDE considère comme nul tout élément négatif d’un revenu marchand (p. ex. un revenu d’investissement négatif), tandis que Statistique Canada indique les chiffres négatifs.

5    Statistique Canada, tableau CANSIM 206-0033, Coefficients de Gini du revenu ajusté du marché, total et après impôt, Canada et provinces (consulté le 14 août 2016).

6    Selon la base de données de la Banque mondiale, qui présente les données du coefficient de Gini sur une échelle de 0 à 100, le coefficient de Gini était de 41,1 en 2013 pour les États-Unis et de 41,0 en 2012 pour l’Ouganda.

7    Banque mondiale, Indicateurs du développement dans le monde (consulté le 18 janvier 2017).

8    Statistique Canada, tableau CANSIM 204-0001, Tendances liées au revenu élevé des déclarants, Canada, provinces, territoires et régions métropolitaines de recensement (RMR), seuils nationaux (consulté le 27 janvier 2017).

9    OECD. Stat (consulté le 27 janvier 2017).

10    Statistique Canada, tableau CANSIM 206-0032, Limite supérieure du revenu, part du revenu et revenu moyen du revenu ajusté du marché, total et après impôt, selon le décile de revenu, Canada et provinces (consulté le 26 janvier 2017).

11    Ibid.

12    Statistique Canada, tableau CANSIM 206-0033, Coefficients de Gini du revenu ajusté du marché, total et après impôt, Canada et provinces (consulté le 14 août 2016).

13    Statistique Canada, tableau CANSIM 206-0032, Limite supérieure du revenu, part du revenu et revenu moyen du revenu ajusté du marché, total et après impôt, selon le décile de revenu, Canada et provinces (consulté le 26 janvier 2017).

14    Ministre des Finances, Budget fédéral de 2016 : Assurer la croissance de la classe moyenne, mars 2016, p. 60 (consulté le 27 janvier 2017).

15    Sharanjit Uppal et Sébastien LaRochelle-Côté, Les variations du patrimoine selon la répartition du revenu, de 1999 à 2012, Ottawa, Statistique Canada, 3 juin 2015, p. 3.