Émissions de gaz à effet de serre

Messages clés

  • Le Québec est la seule province à se montrer performante pour cet indicateur. Il se classe 7e et décroche un « A ».
  • L’Alberta et la Saskatchewan écopent d’un « D– », avec des émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus élevées que le pays de comparaison le plus mal classé, à savoir l’Australie.
  • Le Canada, qui a des émissions très élevées, reçoit un « D ». Seuls les États-Unis et l’Australie font pire.

Les émissions de gaz à effet de serre mises en contexte

À l’heure actuelle, les changements climatiques constituent la plus grave menace environnementale à l’échelle mondiale1. Parmi ses effets possibles figurent un réchauffement de la planète, une hausse du niveau des mers, une plus grande fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes et une modification du régime des précipitations. Les changements climatiques sont une conséquence directe des concentrations élevées de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, qui entraînent une rétention accrue de la chaleur atmosphérique et une augmentation de la température moyenne mondiale.

Le réchauffement des températures déclenche aussi des mécanismes de rétroaction qui alimentent les changements climatiques. Ainsi, quand les glaciers polaires fondent, leur surface diminue et ils reflètent une quantité moins grande de lumière solaire vers l’atmosphère, ce qui augmente le taux de rétention de la chaleur de la planète, accélérant le rythme des changements climatiques.

Il existe plusieurs types de gaz à effet de serre GES) – dont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O) – qui ont chacun une capacité différente à retenir la chaleur atmosphérique. Pour simplifier les comparaisons et calculer les effets cumulés des différents types de GES, on mesure généralement leurs émissions en équivalent CO2. Il s’agit de la quantité d’émissions de CO2 à laquelle équivalent les émissions de GES, en se référant à la quantité de chaleur piégée dans l’atmosphère.

Les émissions de GES proviennent majoritairement de la combustion des combustibles fossiles. Il est donc essentiel de surveiller la consommation d’énergie pour suivre ce qui contribue aux changements climatiques. Le principal défi est de rendre la croissance économique moins dépendante de l’utilisation d’énergie, en améliorant l’efficacité énergétique et en développant et utilisant des combustibles plus propres ainsi que des sources d’électricité à faibles émissions2.

Les autres émissions de GES sont notamment les émissions fugitives libérées pendant l’extraction pétrolière et gazière, les émissions des processus de production industrielle sans combustion, celles de l’agriculture (p. ex. le méthane émis par les vaches) et celles issues de la gestion des déchets.

Il existe aussi des sources indirectes d’émissions de GES, liées à l’affectation des sols, au changement d’affectation des sols et à la foresterie. En effet, quand le paysage change, des GES peuvent être émis ou absorbés. Comme les plantes absorbent le gaz carbonique atmosphérique en poussant, l’abattage des arbres, par exemple, entraîne une hausse nette des émissions de GES, tandis que la plantation d’arbres réduit le gaz carbonique atmosphérique. Les feux de friches sont quant à eux à l’origine d’émissions directes et indirectes de GES. Comme ces sources indirectes et naturelles d’émissions (positives ou négatives) ne sont généralement pas prises en compte dans les comparaisons internationales, nous les avons exclues de cet indicateur.

Comment les provinces s’en sortent-elles par rapport aux pays de comparaison?

Le Québec, seule province à décrocher un « A » pour cet indicateur, occupe la 7e place au classement, avec des émissions d’environ 10 tonnes d’équivalents CO2 par habitant. Il a un taux d’émission similaire à celui de l’Autriche (9,4 tonnes), du Danemark (9,7 tonnes) et de la Norvège (10,6 tonnes).

Trois provinces, à savoir l’Île-du-Prince-Édouard (12,4 tonnes), l’Ontario (12,6 tonnes) et la Colombie-Britannique (13,7 tonnes), obtiennent un « B », tout comme les Pays-Bas (11,7 tonnes), l’Allemagne (11,8 tonnes) et l’Irlande (12,8 tonnes).

Aucun pays du classement ne reçoit un « C », mais deux provinces en obtiennent un, avec des émissions correspondant à 16 ou 17 tonnes d’équivalents CO2 par habitant : Terre-Neuve-et-Labrador (16,3 tonnes) et le Manitoba (16,9 tonnes).

La Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, l’Alberta et la Saskatchewan sont les provinces les moins bien classées. La Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick reçoivent un « D », avec respectivement 19,4 et 20,8 tonnes d’équivalents CO2 par habitant, soit un niveau similaire à celui des États-Unis (21 tonnes) et de l’Australie (23,4 tonnes), qui sont les pays les plus mal classés. L’Alberta (66,7 tonnes) et la Saskatchewan (67,6 tonnes) sont des cas particuliers. Avec des émissions supérieures à 65 tonnes d’équivalents CO2, ces provinces arrivent dernières au classement général et écopent d’un « D– ».

Le Canada se situe en 14e position parmi les 16 pays du classement et reçoit un « D », avec 20,7 tonnes d’équivalent CO2 par habitant.

Comment les provinces s’en sortent-elles les unes par rapport aux autres?

Les émissions de la plupart des provinces s’échelonnent entre 10 et 20 tonnes d’équivalents CO2 par habitant. Le Québec est la province la plus performante (10,1 tonnes).

L’Alberta et la Saskatchewan figurent à l’autre bout du classement, avec près de 70 tonnes d’équivalents CO2 par habitant. Les émissions de ces provinces sont plus de six fois supérieures à celles du Québec et plus de trois fois supérieures à la moyenne nationale.

Comment les territoires s’en sortent-ils pour cet indicateur?

Le Yukon est l’une des régions canadiennes les plus performantes, avec environ 11 tonnes d’équivalent CO2 par habitant. Il obtient un « B », n’étant devancé au Canada que par le Québec. Le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest (combinés) reçoivent un « D », avec 21 tonnes d’équivalent CO2 par habitant. Ensemble, ces deux territoires ont un taux d’émission supérieur à celui de toutes les provinces (sauf l’Alberta et la Saskatchewan).

Nous n’incluons pas les territoires dans nos calculs aux fins des comparaisons provinciales et internationales, car les données pour chacun des territoires ne sont pas disponibles pour plusieurs indicateurs du bilan comparatif de l’environnement. Cependant, le Conference Board entend inclure les territoires dans son analyse et fournit donc des renseignements sur leur performance quand des données sont disponibles.

Comment les émissions de gaz à effet de serre du Canada et des provinces ont-elles évolué au fil du temps?

Depuis 1990, dans la plupart des provinces et à l’échelle nationale, le taux d’émission de GES par habitant n’a que peu changé. À l’échelle nationale, les émissions par habitant ont augmenté entre 1990 et 2000, mais ont ensuite nettement baissé pour passer sous les niveaux de 1990.

La plupart des provinces et territoires ont réduit leurs émissions entre 1990 et 2013, à l’exception de la Saskatchewan et des Territoires du Nord-Ouest, qui ont considérablement augmenté les leurs. En Saskatchewan, cette hausse est essentiellement imputable au développement de l’industrie pétrolière et gazière, qui est à l’origine de plus de la moitié de l’augmentation des émissions totales entre 1990 et 2000. Dans les Territoires du Nord-Ouest, l’augmentation est due à la séparation du Nunavut en 1999. En effet, le Nunavut affiche des émissions beaucoup plus basses que les Territoires du Nord-Ouest. Par conséquent, la séparation de 1999 donne l’impression que les Territoires du Nord-Ouest ont connu une forte hausse des émissions par habitant.

Si le Canada a globalement réduit ses émissions entre 1990 et 2013, cette réduction a été relativement faible, avec une moyenne de 7 %.

Par rapport aux pays comparables au Canada, la plupart des provinces ont relativement peu réduit leurs émissions. Le graphique ci-dessous montre les réductions enregistrées en 2013.

L’Ontario est la province qui a le plus progressé, réduisant ses émissions de 29 % entre 1990 et 2013 – la troisième plus importante réduction parmi les provinces et pays du classement, derrière le Royaume-Unis et la Suède. De même, le Québec s’est montré relativement performant, réduisant de 21 % ses émissions de GES. Les autres provinces et le Canada ont au mieux fait des réductions mineures. Le Canada a réduit ses émissions de seulement 7 % de 1990 à 2013. La Saskatchewan fait figure d’exception, car elle a beaucoup plus augmenté ses émissions que les autres provinces et pays du classement, y compris le Japon, seul pays à avoir accru ses émissions depuis 1990.

Pourquoi la Saskatchewan et l’Alberta ont-elles des émissions si élevées?

L’Alberta et la Saskatchewan tirent toutes deux la majeure partie de leur électricité de la combustion des combustibles fossiles. En Alberta, les émissions dues à la production d’électricité et de chaleur sont d’environ 47 millions de tonnes d’équivalents CO2, chiffre qui représente seulement un cinquième des émissions totales de la province, mais qui est proche de la totalité des émissions générées en Colombie-Britannique (qui a une démographie similaire) par l’ensemble des industries et des ménages3.

La forte dépendance à l’égard du charbon (voir Production d’électricité à faibles émissions) fait particulièrement monter les émissions de GES. En Saskatchewan, les émissions dues à la production d’électricité sont relativement élevées, avec 16 millions de tonnes d’équivalents CO2, ce qui représente ici aussi environ un cinquième des émissions totales de GES de la province.

Cependant, les émissions de l’industrie de l’extraction minière, pétrolière et gazière sont encore plus élevées. En Alberta, cette industrie émet 73 millions de tonnes d’équivalents CO2, résultant de la consommation de combustibles pendant l’extraction de l’énergie. Étant donné la taille de cette industrie, la quantité d’émissions fugitives (libérées essentiellement en tant que sous-produits de la transformation du gaz naturel) est également très grande, avec environ 37 millions de tonnes d’équivalents CO2. Cette industrie contribue de manière similaire aux émissions élevées de la Saskatchewan.

L’Alberta et la Saskatchewan comptent aussi beaucoup d’exploitations agricoles, qui contribuent à leurs émissions élevées.

Par nature, les ressources naturelles disponibles dans ces provinces les ont conduites à utiliser de grandes quantités de combustibles fossiles pour la satisfaction de leurs propres besoins et l’exportation de marchandises. Comme leurs plus grandes industries ont des intensités élevées d’émissions de GES, l’Alberta et la Saskatchewan ont des émissions par habitant très supérieures à celles des provinces qui ont moins facilement accès aux combustibles fossiles.

Comment les émissions totales de gaz à effet de serre ont-elles évolué au fil du temps?

La mesure des émissions par habitant ou par unité de PIB nous permet d’examiner et de comparer les émissions de chaque province et pays du classement par rapport à sa population. Cependant, c’est la quantité absolue d’émissions deGES qui, au final, a des incidences environnementales. Ainsi, une région ayant un taux d’émission élevé par habitant, mais une démographie faible (comme la Saskatchewan) pourrait en fait générer moins d’émissions qu’une région ayant un taux d’émission par habitant inférieur et une démographie supérieure (comme l’Ontario).

En observant l’évolution des niveaux d’émission depuis 1990, nous constatons que la plupart des pays de comparaison européens ont réussi à réduire leurs émissions totales. Cependant, plusieurs pays, dont le Canada, ont augmenté leurs émissions depuis 1990. En fait, le Canada a enregistré la deuxième plus grosse augmentation d’émissions de GES parmi les pays du classement, avec 18 %, derrière l’Australie qui a augmenté les siennes de près de 27 %.

Les fortes augmentations observées au Canada et en Australie s’expliquent en partie par la croissance démographique de ces pays. De 1990 à 2013, la croissance démographique moyenne de tous les pays du classement a été de 16 %, tandis que celle du Canada et de l’Australie a été largement supérieure à cette moyenne (28 et 36 %, respectivement). La forte croissance démographique des États-Unis (27 %) et de l’Irlande (31 %) pourrait aussi expliquer l’augmentation des émissions dans ces pays. Cependant, la croissance démographique n’explique pas tout. Ainsi, le Japon a augmenté de 11 % ses émissions de GES, alors qu’il a la deuxième croissance démographique la plus faible (seulement 3 %), derrière l’Allemagne.

Indépendamment des causes des émissions de GES, il reste beaucoup à faire dans les pays du classement ainsi que dans les économies en développement pour réduire les émissions et limiter le réchauffement climatique mondial à 2°C, objectif fixé par les 195 pays ayant participé à la 21e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (ou « COP21 »)4. Pour atteindre cet objectif ambitieux (bien que non contraignant), il faudra, selon les estimations, ramener les émissions mondiales nettes de carbone (CO2) dues à l’activité humaine à zéro entre 2055 et 20705. De même, il faudra atteindre zéro émissions nettes de GES (tous les GES, y compris le CO2, le CH4 et le N2O) entre 2080 et 2100. Cela ne signifie pas que l’homme devra complètement cesser d’émettre des GES en 2080, mais que toute émission devra être compensée en éliminant une quantité égale de GES de l’atmosphère.

Quelle est l’origine de la plupart des émissions de gaz à effet de serre au Canada?

La plupart des émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada proviennent de la consommation d’énergie.

La production et la consommation d’énergie ont été à l’origine de 81 % des 726 mégatonnes d’équivalents CO2 émises au Canada en 2013. Les émissions restantes proviennent de trois grandes sources : l’agriculture, l’industrie et les déchets. Les émissions de GES de l’agriculture sont issues de la digestion du bétail (essentiellement le méthane généré par les vaches), des déchets d’origine animale, de la décomposition des sols et des engrais carbonés.

Les émissions de GES dues à la consommation d’énergie peuvent être réparties en trois sous-catégories : les sources fixes de combustion, le transport et les sources fugitives.

Les sources fixes de combustion sont notamment les logements, les bâtiments commerciaux et les installations industrielles. Elles représentent 55 % (soit 325 mégatonnes d’équivalent CO2) des émissions dues à la combustion d’énergie au Canada. Le transport est la deuxième plus grande source, avec 35 % des émissions (soit 204 mégatonnes). Les 10 % restants (59 mégatonnes) proviennent des sources fugitives.

La plus grande source fixe de combustion générant des émissions de GES est l’exploitation minière et la production en amont de pétrole et de gaz, avec des émissions de 93 mégatonnes (30 %). La production d’électricité et de chaleur génère une quantité similaire d’émissions, avec 88 mégatonnes (27 %). Viennent ensuite l’industrie de la fabrication et les logements, avec environ 46 mégatonnes d’équivalents CO2 (14 %) chacun, le secteur commercial et institutionnel, avec 29 mégatonnes (9 %) et le secteur de la construction et l’agriculture (à l’exception des camions et tracteurs) qui émettent collectivement moins de 2 % des émissions totales de GES (5 mégatonnes combinées).

En ce qui concerne les émissions de GES liées au transport, les véhicules routiers génèrent deux tiers (137 mégatonnes) des émissions. Parmi ces véhicules, les véhicules légers représentent 62 % des émissions et les véhicules utilitaires lourds 37 %. Le 1 % restant provient des motos et des véhicules qui roulent au propane ou au gaz naturel.

Les véhicules hors route et les pipelines émettent la plupart des émissions restantes dues au transport (47 mégatonnes, soit 21 %). Les chemins de fer, la navigation intérieure et l’aviation représentent chacun moins de 5 % des émissions et ont collectivement généré environ 21 mégatonnes d’équivalent CO2 en 2013.

La troisième et dernière source d’émissions de GES correspond aux sources fugitives qui sont des sous-produits de l’extraction pétrolière et gazière et de l’exploitation du charbon. Sur les 58 mégatonnes d’émissions fugitives enregistrées en 2013, 56 mégatonnes (97 %) sont imputables à l’exploitation pétrolière et gazière, tandis que seulement 2 mégatonnes (3 %) proviennent de l’exploitation du charbon.

Que font les provinces pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre?

Plusieurs gouvernements provinciaux ont instauré des programmes et des politiques visant à réduire leurs émissions de GES. La Colombie-Britannique a instauré une taxe sur les émissions carboniques en 2008. La taxe sur le carbone est un impôt sur la pollution – c’est-à-dire une taxe visant les émetteurs de GES en fonction de la quantité de carbone produite par la combustion de combustibles fossiles. L’Alberta collecte une taxe d’un montant de 15 $ par tonne d’équivalent CO2 auprès des installations industrielles qui émettent plus de 100 000 tonnes d’équivalent CO2 par an, à l’exception de celles ayant réduit leur intensité d’émission de 12 % en dessous d’un point de référence. La province utilise les recettes de cette taxe pour appuyer les initiatives de réduction des émissions de GES et d’atténuation de leurs effets. En novembre 2015, le gouvernement albertain a annoncé un plan visant à imposer une nouvelle taxe sur le carbone qui s’appliquerait à l’ensemble de l’économie (ce qui n’était pas le cas de la taxe existante). À partir de janvier 2017, la taxe sera de 20 $ par tonne d’équivalent CO2 et à partir de 2018, ce montant passera à 30 $ par tonne.

La Colombie-Britannique a une taxe générale de 30 $ par tonne d’équivalent CO2, qui est appliquée de manière presque universelle au point de vente pour les combustibles fossiles (sauf pour certains particuliers et professionnels, comme les agriculteurs). Les recettes de la taxe sur le carbone de la Colombie-Britannique sont versées dans les recettes générales du gouvernement provincial, qui veille à ce que la taxe soit sans incidence sur les revenus au moyen d’allègements fiscaux.

D’autres provinces prennent des mesures pour plafonner les émissions de GES. Le Québec a instauré un système de « plafonnement et échange » afin de réduire les émissions de GES des industries. En vertu de ce système, une entreprise doit atteindre certains objectifs d’émission, mais si elle n’y parvient pas, elle peut acheter des « crédits de carbone » à d’autres entreprises qui ont dépassé les attentes en la matière. Avec la Californie et la Colombie-Britannique, le Québec est membre de la Western Climate Initiative, une organisation qui fournit un marché pour l’échange de crédits de carbone entre les entreprises des États et provinces membres.

L’Ontario envisage d’adopter un système de « plafonnement et échange » similaire pour les émissions de GES, qui pourrait être géré dans le cadre de la Western Climate Initiative, ce qui augmenterait la taille et l’efficacité de ce marché.

Pour obtenir une analyse détaillée de l’efficacité des autres politiques fédérales et provinciales visant à réduire les émissions de GES au Canada, veuillez consulter : Greenhouse Gas Mitigation in Canada, Ottawa, Le Conference Board du Canada, 2011.

Notes de bas de page

1    Daniel C. Esty et coll., Pilot 2006 Environmental Index, New Haven, Yale Center for Environmental Law & Policy, 2006.

2    OCDE, Direction de l’Environnement, Indicateurs clés d’environnement de l’OCDE, Paris, OCDE, 2004.

3    Canada, Ministère de l’Environnement, Rapport d’inventaire national 1990-2013 : Sources et puits de gaz à effet de serre au Canada, Gatineau, Environnement Canada, 2015.

4    ONU, Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Adoption de l’Accord de Paris, p. 24.

5    Programme des Nations Unies pour l’environnement, The Emissions Gap Report 2014, Nairobi, PNUE, 2014, p. XV. Résumé en français sous le titre Rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions – synthèse du PNUE.