Économie

Le saviez-vous?

. . . Un taux de chômage élevé tend à nuire à la productivité du travail et à la croissance du PIB. On l’associe également à une pauvreté élevée, à l’itinérance, à l’inégalité de revenu, à la criminalité, à un piètre état de santé, à une faible estime de soi et à l’exclusion sociale.

Le bilan de l’économie mis en contexte

Le but premier du Conference Board est de mesurer la qualité de vie offerte au Canada et dans des pays comparables. Nous posons les deux questions suivantes : Les Canadiens jouissent-ils d’une qualité de vie supérieure? Est-elle durable? Afin de mesurer l’aspect économique de la qualité de vie, nous avons tenu compte de trois dimensions : la richesse économique, les préjudices et les difficultés économiques, et la viabilité économique.

Le Canada compte-t-il toujours parmi les pays les plus privilégiés?

Bien sûr, le Canada continue de faire partie des pays les plus privilégiés. La crise financière et la récession de 2008–2009 ont, certes, eu un effet négatif sur le Canada et les 15 pays auxquels il se compare, mais tous demeurent parmi les pays les plus riches et les plus prospères du monde. Le 6e rang qu’occupe le Canada parmi ses pairs, toutefois, signifie que notre pays se trouve au milieu du classement. Sa note globale de « B » dans la catégorie « Économie » est bonne, mais on ne peut pas en dire autant des « C » obtenus par rapport à deux indicateurs – le revenu par habitant et l’investissement étranger direct (IED) sortant – et du « D » concernant l’IED entrant. La note globale de « B » accordée au Canada en 2012 signifie que ce dernier a mérité un « A » au chapitre de l’inflation (à l’instar de la majorité des pays de comparaison) et un « B » pour ce qui concerne la croissance de l’emploi, la croissance du PIB, la croissance de la productivité de la main-d’œuvre et le taux de chômage.

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Quels pays figurent en tête du classement?

La Norvège arrive au tout premier rang du classement des pays comparés. Elle s’est hissée de la 3e place qu’elle occupait dans notre bilan de 2007 à la 1re dans celui de 2008, exploit qu’elle renouvelle dans le bilan de cette année encore. La Norvège arrive en tête de file en ce qui a trait au revenu par habitant — supérieur de 12 000 $ à celui du Canada; elle a également surmonté la récession économique de 2008–2009 et amorcé son redressement mieux que la majorité des autres pays comparables. Seul pays à avoir décroché un « A » pour le revenu par habitant en 2012, elle a mérité trois autres « A » pour la croissance du PIB, la croissance de l’emploi et le taux de chômage.

L’Australie est le seul autre pays du classement à avoir obtenu une note globale de « A », résultat qui la place au deuxième rang général. Contrairement à la majorité des pays du groupe, l’Australie a été épargnée par la récession de 2008–2009. Elle affiche dans notre bilan la note de « A » sur les plans de la croissance du PIB, de la croissance de la productivité de la main-d’œuvre, de l’inflation et du taux de chômage.

Le Canada devrait-il continuer de s’inspirer du modèle américain?

Lorsqu’il évalue ses résultats économiques et la plupart des autres aspects de son rendement, le Canada se tourne naturellement vers les États-Unis, son plus proche voisin et principal partenaire commercial. Les Canadiens savent que cette relation doit être gérée avec soin. Toutefois, dans le nouveau contexte d’intégration économique, ce lien est peut-être trop restrictif pour établir des comparaisons. En outre, rappelons que la crise financière de 2008 a pris naissance aux États-Unis, et que ce pays progresse lentement sur le chemin de la reprise – deux raisons qui renforcent la perception voulant que les États-Unis ne soient pas le meilleur modèle.

Le bilan du Canada s’est-il amélioré depuis les années 1970?

Le rendement relatif du Canada s’est légèrement détérioré; sa note est passée de « B » dans les années 1970 à « C » dans les années 1980, 1990 et 2000, puis elle est remontée à « B » en 2010–2012.

Fait peut-être étonnant, les pays du G7 — auxquels s’est toujours comparé le Canada — ne sont pas à l’origine du recul relatif qu’a enregistré le Canada. En effet, dans notre bilan de 2012, les cinq premières notes de « A » ont été attribuées non pas à des pays du G7, mais à des pays industrialisés de plus petite taille.